JACK LONDON

CROC-BLANC

(WHITE FANG)

Traduction de Paul Gruyer et Louis Postif

PARIS

LES ÉDITIONS G. GRÈS ET Cie

21, RUE HAUTEFEUILLE, 21
MCMXXIII

TABLE

INTRODUCTION
I.—La piste de la viande
II.—La louve
III.—Le cri de la faim
IV.—La bataille des crocs
V.—La tanière
VI.—Le louveteau gris
VII.—Le mur du monde
VIII.—La loi de la viande
IX.—Les faiseurs de feu
X.—La servitude
XI.—Le paria
XII.—La piste des dieux
XIII.—Le pacte
XIV.—La famine
XV.—L'ennemi de sa race
XVI.—Le dieu fou
XVII.—Le règne de la haine
XVIII.—La mort adhérente
XIX.—L'indomptable
XX.—Le maître d'amour
XXI.—Le long voyage
XXII.—La terre du Sud
XXIII.—Le domaine du dieu
XXIV.—L'appel de l'espèce
XXV.—Le sommeil du loup


INTRODUCTION

JACK LONDON

QUELQUES MOTS SUR SA VIE ET SON ŒUVRE

Il est le Gorki américain. Comme le célèbre Moscovite, avec desréactions différentes tenant à la diversité des races, il connut lespires misères physiques et morales. Comme lui, il se redressa là oùbien d'autres ont sombré et trouva le moyen de jeter sur le papierune œuvre originale et puissante, d'une vie intense, qui a ététraduite à peu près dans toutes les langues, notamment en allemand, ensuédois, en hollandais, en norvégien et en russe.

Il naquit à San-Francisco, en 1876. Son père, John London, exerçaiten Californie le métier de frappeur. Il allait et venait dans le«ranch» et se louait, entre temps, comme gardien de ferme ou debestiaux. Les atavismes les plus variés se croisaient et sesuperposaient dans le sang de la famille. Des Anglais, des Gallois, desHollandais, des Suisses, des Français et des Allemands, six races autotal, y avaient fusionné. Tous gens hardis et rudes, gens d'actionet gens d'aventure, gens dépourvus des préjugés sociaux du vieuxmonde, qui avaient secoué derrière eux, sur le sol de leur patrie, lapoussière de leurs souliers et s'en étaient venus, par delàl'Atlantique, interroger la vie et tenter un sort meilleur.

Le petit Jack était le dernier de la lignée, la dernière pierre quiallait rouler à son tour, en de rudes et chaotiques soubresauts.

Personne, sur le ranch, ne lui enseigna à lire ni à écrire. À cinqans, il avait, seul, appris l'un et l'autre. Ses parents sedécidèrent à l'envoyer dans une école, durant les quelques loisirsque lui laissait le travail manuel. Car, dès l'âge de huit ans

...

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